La durée maximale des séjours cumulés sur le territoire français dans le cadre de l’Accord est de 36 mois, si l’un des séjours concerne une période d’études ou de stage.
En effet, les jeunes Canadiens peuvent prétendre à 2 séjours au maximum en tant que jeunes professionnels ou bénéficiaires d’un visa « vacances-travail », dans la limite de 24 mois (discontinus ou continus). A l’issue de ces 24 mois, ils peuvent effectuer un séjour d’études ou de stage d’une durée maximale de 12 mois, ce qui porte la durée maximale de leur séjour à 36 mois.
Au titre de l’accord, les jeunes Canadiens peuvent prétendre à 1 séjour de 12 mois au maximum en tant qu’étudiant et à 1 séjour de 12 mois au maximum en tant que stagiaire. Ils ne peuvent pas cumuler 2 séjours de 12 mois en tant qu’étudiants, ou 2 séjours de 12 mois en tant que stagiaires. En revanche, après un séjour en tant qu’étudiant, le jeune Canadien peut poursuivre son séjour par 12 mois en tant que stagiaire puis 12 mois en tant que jeune professionnel ou bénéficiaire du programme « vacances-travail », ce qui porte la durée maximale de son séjour à 36 mois.
De même, après un séjour en tant que stagiaire, le jeune Canadien peut poursuivre son séjour par 12 mois en tant qu’étudiant puis 12 mois en tant que jeune professionnel ou bénéficiaire du programme « vacances-travail », ce qui porte la durée maximale de son séjour à 36 mois.
Ces séjours peuvent être continus ou discontinus et s’effectuer dans n’importe quel ordre.
A l’issue de la période maximale de séjour autorisée, les intéressés ont l’obligation de quitter le territoire français. Une fois de retour dans leur pays d’origine, ils peuvent, le cas échéant, solliciter un visa correspondant à l’objet de leur éventuel nouveau séjour en France.